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Mes déclarations par Alexis Denuy

Dernière mise à jour : 12 déc. 2020


Montage de gauche à droite : Catherine Poulain-Fred Forest-Alexis Denuy devant le Centre Pompidou à Paris
Montage de gauche à droite : Catherine Poulain - Fred Forest - Alexis Denuy devant le Centre Pompidou à Paris

Performance « Les artistes du 14 juillet ».


« L'art est comme la terre, enfermé dans la cage du « marché » les artistes sont comme des agriculteurs au milieu d'un supermarché. La bourse ou la vie ? La devise du pays de l'art est l'œuvre, pas le billet de banque, qui est la devise du pays de l'argent, si le marché de l'argent, parasite collé au marché de l'art tombe à l'eau, seul l'art pour l'art fixera sa valeur réelle dans un marché de l'art nettoyé du marché de l'argent qui lui fixe indûment son cours -les critères matériels ne recoupant pas les critères spirituels- ou alors c'est une fake news et c'est l'argent qui s'est mis à lui-même la couronne de Napoléon. L'art est vampirisé par une bourse de cotations artificielles et volatiles mais un art né libre et affranchi dont la liberté est fondamentale refuse les chaînes du marché de l'art. Je propose la partition de la terre autochtone de l'art et du marché international. »

Alexis Denuy, citoyen - artiste de la terre autochtone artistique, 13 juillet 2018



Alexis Denuy rencontre Jean-Jacques Lebel à la Colonie
Alexis Denuy rencontre Jean-Jacques Lebel à la Colonie à Paris

« Meeting gilets jaunes » à la Colonie à Paris.


« Nous sommes tous réunis temporairement dans le temps de ce samedi 23 février, un samedi de manifestation pour les gilets, tous très différents, les choses changent si rapidement, les alliances se nouent et se dénouent, qu’est-ce qu’on peut faire en commun ?

Je suis heureux d’être invité pour parler au meeting gilets jaunes de la Colonie, merci de m’avoir invité, je vais commencer en parlant du mot colonie, ce mot pose le cadre du débat car nous sommes colonisés par le marché de l’art et que l’art, comme un citoyen démuni face à un monde dérégulé est un esclave livré sans moyen de lutter sauf depuis les gilets jaunes où nous avons posé un embryon de réaction vers une convergence des luttes pour la réappropriation de notre émancipation. Il faut savoir nommer les choses, les forces en présence et nos possibilités de lutte, c’est finalement un militantisme que j’assume, oui c’est de la politique et l’art doit acquérir un statut de soldat. C’est une guerre antisociale qui est faite a l’encontre d’artistes sans voix condamnés au silence, c’est une concurrence sauvage, il s’agit du marché de l’art ploutocrate, la ploutocratie étant le gouvernement de l’argent prévalant sur l’art. Ce marché s’impose et évince l’art qui se voit sortir par un sens de l’histoire uniquement libéral sans contestation possible.

Alors c’est exactement le terme, c’est un combat dé colonial, on veut s’arracher d’une tutelle, s’émanciper, se décoloniser du marché de l’argent. Nous ne sommes pas les indigènes de la république de l’argent mais les autochtones du peuple de l’art : un peuple d’artistes qui s’émancipe et marchera jusqu’à la terre promise. On va s’avancer tous ensemble comme un peuple en perdition, on va se frayer un chemin à travers l’océan de leurs mensonges.

Nous sommes membres d’une famille, nous sommes nés de cette famille gilets jaunes et ça deviendra notre référence. Nos réalités authentiques on les retrouve en gilets jaunes, les gilets jaunes c’est la famille. On vient juste récupérer ce qui est à nous, notre pouvoir et nos droits, notre espace de liberté dans la cité, contre la fausseté des principes qui nous gouverne et nous entoure. Quand l’expression n’est pas claire, c’est qu’on cherche à tromper. La vérité est claire et limpide parce qu’elle est faite pour tout le monde, la vérité est faite pour tout le monde pas seulement pour une certaine élite. Nous avons une exigence de vérité nous sommes un peuple qui se cherche pour sortir de l’impasse où l’ont mené tous ces politiciens corrompus, ils ont peur qu’on les morde. Parce qu’ils pensent qu’on est des chiens, s’ils ne sont pas sincères c’est qu’ils ont quelque chose à cacher. Nous sommes d’anciens esclaves qui nous libérons de nos chaînes, alors ça fait un peu de bruit, mais insistons, on va dans la bonne direction. L’émancipation se cherche et va se trouver, on avance dans la lutte par retour d’expérience, malgré les menaces, nous arrivons à nous exprimer, notre parole est encore fragile il faut la renforcer. Que la démocratie ne soit pas celle de l’intérêt d’une caste, partons de la base de la famille gilets jaunes pour aller vers l’intérêt général

Le pouvoir ne veut pas répondre et détourne de plusieurs façons le débat, il fait de nous des incroyants à force de ne pas réaliser les promesses qu’il nous a fait miroiter, peut être que tant mieux, pourquoi croire en eux, qu’est-ce qui qui nous motiverait à renouveler notre confiance en eux, autant plutôt compter sur nous-mêmes pour réaliser nos rêves. Ce système nous force à nous organiser sans lui, c’est une bonne nouvelle : une nouvelle commune qui naît, la famille gilets jaunes. Le mouvement des gilets jaunes c’est maintenant une marche existentielle pour la dignité et l’égalité, la justice et la vérité. Nous voulons simplement notre liberté. Nous sommes condamnés à l’arracher contre la folie de l’injustice, aux boutiquiers du libéral.

Ma revendication gilet jaune est à l’intérieur de cette assemblée du milieu de l’art, une proposition de décolonisation pour qu’il retrouve sa liberté, ce n’est pas un sujet extérieur et je lance l’appel à l’intérieur même du lieu où nous nous trouvons, dans ce biotope de la colonie, ce 23 février 2019. J’appelle tous les individus à nous rejoindre après ma prise de parole pour un groupe de travail avec le collectif NAO sur les modes d’action de cette lutte de décolonisation artistique, que les gens dans cette salle prennent conscience du problème pas seulement extérieur à eux mais justement les concernant. Et maintenant, je donne la parole à Catherine Poulain qui va parler de notre engagement en tant que Collectif NAO dans la manifestation. »


Alexis Denuy, 21 février 2019




Déclaration d'indépendance gauloise par Alexis Denuy concluant la vidéo:



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